Les auteurs du 5e Salon des auteurs chrétiens nous ont fait l’amitié de répondre à 5 questions pour permettre aux lecteurs de mieux les connaître.

Voici les réponses de notre auteur !

Qui êtes-vous ? D’où venez-vous ?

Vieux père et jeune grand-père, je suis un illustrateur qui illustre peu et qui essaye d’écrire tous les jours. Je viens des bords de la Loire, vers Nantes, mais je vis, provisoirement, depuis près de trente ans à l’ombre de la petite bicoque de Louis XIV.

Quel est votre univers ?

J’écris pour les sept-onze ans, juste après qu’ils ont appris à lire et juste avant qu’ils ne quittent l’enfance pour des rives accidentées ou les aventures ne sont plus forcément à vivre une épée à la main. 

J’écris pour faire rire et donner envie de lire, j’écris pour rester enfant, encore quelques secondes, quelques minutes, une heure ou deux, ou parfois plus, j’écris pour parler au petit garçon que j’étais et me faire croire que l’enfance est un pays merveilleux.

J’ai la chance, une fois par an, de m’appeler Brune et d’avoir onze ans, j’entraide alors derrière moi toute la Famille Saint-Arthur dans de folles aventures. Mais je suis aussi père Noël sans traîneau, Sacha chat de sorcière, Colysne reine de Follbreuil, roi Crépin grand cuisinier pourvu que replat soit à base de carotte, pharaon bougon ou encore bien d’autre chose, alors, comment voulez-vous que je préfère une de ces vies ?

Parlez-nous de votre dernier opus… Qu’est-ce qui vous inspire ?

Mon dernier livre, sorti, c’est le tome 13 des aventures de la famille Saint-Arhur. Il est un peu spécial pour moi, car il célèbre les dix ans de la série et que le tome un est le premier roman que j’ai écrit, alors c’est un peu mon anniversaire à moi aussi..

Je ne crois pas beaucoup à l’inspiration. (J’aimerais qu’elle existe et me touche de son aile…) Je crois plus au travail et souvent à la peine pour à la fin trouver la joie. Je crois aux idées qui vous sont soufflées par les autres, par une éditrice, un ami, le hasard, je crois, à ces petits détails que l’on observe et qui donnent envie de faire naître toute une histoire, quelquefois un simple prénom orthographié de manière originale peut faire naître un livre tout entier.

Si on vous dit « Tours », vous nous dites…

La Loire ! Une ville qui voit passer la Loire ne peut qu’être belle et bonne. Et puis un des épisodes des Saint-Arthur se passe en partie à Tours, alors… vive Tours !

Une anecdote de rencontre avec le public ?

Il y a quelques années, entrant dans une classe où je venais parler de mes livres, j’ai été accueilli par une petite fille, 9 ans, qui s’est exclamée : « Mais vous n’êtes pas mort ? Moi je croyais que tous les auteurs étaient morts ! » Alors non, je ne suis pas mort et si cet état pouvait durer encore un peu, je m’en accommoderais aisément.