Les auteurs du 5e Salon des auteurs chrétiens nous ont fait l’amitié de répondre à 5 questions pour permettre aux lecteurs de mieux les connaître.

Voici les réponses de notre auteur !

Qui êtes-vous ? D’où venez-vous ?
Je suis une femme heureuse et bien occupée. Perchée sur la colline de la Croix-Rousse à Lyon, j’ai une maisonnée qui compte six enfants et un métier d’auteur qui pourrait me prendre trente heures par jour si j’en disposais sur ma montre. Avec mon mari, j’exerce aussi une mission de chef de groupe SUF (comme « Sinécure sur Un Fauteuil », mais en réalité cela veut dire « Scouts Unitaires de France » et ce n’est pas de tout repos).
Quel est votre univers ?

J’ai un pied dans l’édition profane (Fleurus), l’autre dans l’édition religieuse (Mame et
Magnificat), toujours au rayon jeunesse.

Au gré des commandes reçues, j’invente par exemple des histoires de chevaliers pour les tout-petits, des enquêtes en Égypte antique, ou je fais découvrir aux plus grands la résistance sous l’Occupation…

Avec plus de 350 titres publiés, une liste serait sopo comme une berceuse : je vous l’épargne ?

Chez Fleurus, la collection « Mène ton enquête » est la plus connue. Elle a du sens pour moi parce qu’elle fait aimer la lecture même à des enfants qui apprécient les livres à peu près autant que les brocolis.

Chez Mame, l’écriture au long cours de la série romanesque Les Enfants de La Balme
(hommage aux filières de résistance chrétienne, pour les 9/10 ans et plus) touche à sa fin.
Quand je viendrai à Tours, le tome 6 sera publié. C’est une belle aventure qui s’achève, celle que j’ai préférée en vingt-cinq ans de vie professionnelle.

Heureusement, un projet riche de sens peut en suivre un autre.

Si on vous dit « Tours », vous nous dites…
Saint Martin ! Mais aussi la douceur de la Loire en aval d’Orléans où nous avons vécu. Et des amis chefs de groupe SUF que j’espère croiser s’ils ne sont pas en week-end avec leurs maîtrises scoutes.
Êtes-vous déjà venu(e) au Salon ; si oui, quel souvenir gardez-vous de votre expérience tourangelle ?
Je suis déjà venue au Salon il y a deux ans. J’ai aimé votre hospitalité simple et chaleureuse, les rencontres, les discussions, le public familial, cette atmosphère fraternelle que vous savez créer. Le repas préparé par des mains accueillantes, et partagé avec des amis auteurs que je croise trop rarement parce que nous vivons pas dans les mêmes régions, a été un beau moment parmi ces riches heures.
Une anecdote de rencontre avec le public ?
C’est au dernier Salon « Faites lire » du Mans, l’après-midi. Je reconnais un enfant qui m’a déjà fait signer un livre le matin. Il m’explique qu’il est du genre prévoyant : il demande une deuxième dédicace parce que le premier livre lui semble plutôt prometteur « et que vous ne reviendrez pas avant l’année prochaine » !